ArcelorMittal Dunkerque : 177 postes supprimés, l’avenir en suspens… et Sophie Primas monte au créneau

ArcelorMittal Dunkerque : 177 postes supprimés, l’avenir en suspens… et Sophie Primas monte au créneau

Coup de tonnerre sur la sidérurgie française : ArcelorMittal vient d’annoncer la suppression de 635 postes en France, dont 177 rien qu’à Dunkerque et Grande-Synthe. Cette décision, qui touche des postes clés, plonge les salariés dans l’incertitude et suscite la colère des syndicats, qui prévoient de nouvelles mobilisations sur le terrain

La direction du groupe pointe du doigt la crise de compétitivité de l’acier européen et le transfert de certaines activités vers l’Inde. Mais pour beaucoup, cette annonce fait l’effet d’une bombe dans une région où l’industrie métallurgique est un pilier historique et social

Sophie Primas, sénatrice et présidente de la commission des Affaires économiques, dénonce une situation « inacceptable » et appelle à une réaction rapide de l’État et de l’Europe. Elle insiste sur la nécessité de protéger l’emploi et la souveraineté industrielle, tout en poursuivant les efforts de décarbonation, mais sans sacrifier la compétitivité. « Il faut se réunir, avec tous les élus concernés, pour trouver des solutions », a-t-elle martelé, rappelant les promesses de réindustrialisation portées par le gouvernement

Le dossier est loin d’être clos : les syndicats maintiennent la pression, les élus locaux s’activent, et l’avenir du site de Dunkerque reste suspendu à de prochaines négociations. Les salariés, eux, attendent des actes concrets pour éviter une catastrophe sociale annoncée

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