Bayrou, Lombard, Moscovici… Ce que l’on ne vous a pas dit sur la « méthode radicalement nouvelle » pour les finances publiques

Bayrou, Lombard, Moscovici… Ce que l’on ne vous a pas dit sur la « méthode radicalement nouvelle » pour les finances publiques
Bayrou, Lombard, Moscovici… Ce que l’on ne vous a pas dit sur la « méthode radicalement nouvelle » pour les finances publiques

François Bayrou a frappé fort ce avril lors de sa conférence sur les finances publiques, annonçant un « état d’alerte budgétaire » inédit, mais sans dévoiler toutes les mesures à venir. Épaulé par Éric Lombard, ministre de l’Économie, et sous l’œil attentif de Pierre Moscovici et Lucie Castets, le Premier ministre a fixé un cap: trouver milliards d’euros d’économies pour, sans alourdir la pression fiscale sur la classe moyenne.

Bayrou rejette toute hausse d’impôts ou nouvel emprunt, jugeant ces options « intenables » alors que la dette publique française a atteint 30 milliards d’euros, soit,7 % du PIB. Il pointe un déficit commercial chronique de milliards d’euros par an et une production nationale insuffisante pour financer le modèle social français.

Éric Lombard promet une « méthode radicalement nouvelle »: le budget sera co-construit avec les partenaires sociaux et les parlementaires, ouvrant trois mois de consultations avant des annonces prévues d’ici le juillet. Moscovici, en tant que président de la Cour des comptes, devrait jouer un rôle clé dans l’évaluation des pistes d’économies, tandis que Lucie Castets, nouvelle venue, pourrait incarner le renouvellement de l’approche.

Le suspense reste entier: quelles seront les coupes, et la France saura-t-elle éviter le piège du surendettement sans sacrifier ses services publics ?

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