Depuis dimanche, une vague d’attaques inédites vise plusieurs prisons françaises. Véhicules incendiés, tirs à l’arme automatique: les établissements de Toulon, Marseille, Nanterre, Villepinte, Valence, Nîmes et d’autres ont été la cible d’actes violents et coordonnés. À Toulon, le sas d’entrée a même été criblé de balles sans faire de blessés, tandis qu’à Nanterre et Villepinte, des voitures de surveillants ont été brûlées en pleine nuit2.
Les enquêteurs privilégient deux pistes: celle de groupes d’ultragauche, encouragés par des appels anonymes sur des canaux Telegram et des inscriptions « DDPF » (« Droit des prisonniers français ») retrouvées sur place, ou celle de narcobandits défiant la politique pénitentiaire du gouvernement. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, évoquant une possible entreprise terroriste visant à intimider le personnel pénitentiaire et semer la terreur4.
Face à ces attaques, la sécurité a été renforcée autour des prisons d’Île-de-France et dans tout le pays. Les autorités promettent une réponse ferme, alors que la tension monte dans les établissements et que de nouveaux transferts de détenus dangereux sont envisagés. Mais qui orchestre réellement ces attaques, et jusqu’où iront-ils ? Le mystère reste entier4.