François Bayrou, désormais Premier ministre, multiplie les annonces chocs sur la rigueur budgétaire. Il fixe au 14 juillet la date butoir pour dévoiler les grandes orientations du budget 2026, alors que la France fait face à un effort colossal de 40 milliards d’euros à trouver pour redresser ses comptes3. Bayrou cible notamment les « postes en doublon » dans l’administration et veut s’attaquer à la « dérive des arrêts maladie », tout en alertant sur la nécessité d’une profonde transformation du modèle social français3.
Dans ce contexte tendu, Marc Ferracci, économiste et député, intervient sur le dossier Vencorex, récemment racheté par un groupe chinois. Ferracci minimise les inquiétudes sur la souveraineté industrielle, une position qui fait débat alors que la question du contrôle des actifs stratégiques français est plus brûlante que jamais3.
Patrick Martin, président du Medef, et Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE, sont également attendus dans les prochains jours pour donner leur avis sur la trajectoire budgétaire et la compétitivité française. Leur parole pèsera lourd dans les arbitrages à venir, alors que le gouvernement cherche à éviter la censure et à convaincre l’opinion de la nécessité des sacrifices3.
Les tractations s’intensifient: qui imposera sa vision ? Les réponses pourraient bien bouleverser l’équilibre économique du pays.
