Pierre Ouzoulias, sénateur communiste et vice-président du Sénat, a été pris d'un malaise spectaculaire en pleine séance nocturne le 10 décembre 2025. Cet incident a rapidement attiré l'attention des médias et du public, révélant une affection rare mais bénigne dont souffre le sénateur: le syndrome de Gilbert.
Le syndrome de Gilbert est une maladie hépatique bénigne causée par une déficience génétique dans l'élimination de la bilirubine, un pigment jaune produit par la dégradation des globules rouges. Cette affection, bien que rare, peut entraîner des symptômes tels que des nausées et des vomissements, comme l'a vécu Pierre Ouzoulias. Le sénateur a profité de cette occasion pour sensibiliser le public sur cette maladie méconnue, soulignant l'importance de la prévention et de la compréhension des maladies rares.
Lors de l'incident, Pierre Ouzoulias a interrompu son discours à la tribune du Sénat en raison de vomissements soudains. Les images de son malaise ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vague de soutien et de curiosité quant à la nature de son affection. Après l'incident, le sénateur a pris la parole pour expliquer les circonstances de son malaise et pour informer le public sur le syndrome de Gilbert. Il a révélé que cette maladie génétique, bien que bénigne, peut provoquer des symptômes invalidants, notamment des nausées et des vomissements en période de stress ou de fatigue.
Le syndrome de Gilbert est une affection hépatique bénigne qui résulte d'une mutation génétique. Elle entraîne une accumulation de bilirubine dans le sang, ce qui peut provoquer une jaunisse intermittente, des nausées, et des maux de tête. Contrairement à d'autres maladies hépatiques, le syndrome de Gilbert n'est pas progressif et ne nécessite pas de traitement spécifique.
Cet incident au Sénat a mis en lumière une réalité souvent méconnue: les maladies rares et génétiques peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. Le sénateur Pierre Ouzoulias a montré que même des personnalités publiques peuvent être touchées par des affections rares, et son expérience peut servir à sensibiliser le grand public sur ces maladies.
