Le 22 novembre 2025, l'Assemblée nationale a fait histoire en rejetant à la quasi-unanimité le projet de loi de finances pour 2026, un événement sans précédent sous la Ve République. Ce vote a marqué un tournant significatif dans le processus budgétaire français, soulevant des questions sur l'avenir des finances publiques et des politiques sociales du pays.
Le budget de la Sécurité sociale 2026 a été adopté par les députés le 9 décembre 2025, avec 247 voix contre 234, et 93 abstentions. Ce vote a été le fruit de longues semaines de débats et de négociations. Le résultat de ce scrutin, extrêmement serré, reflète les divisions au sein de l'Assemblée nationale sur les priorités budgétaires pour l'année prochaine.
Le budget de la Sécurité sociale pour 2026, adopté de justesse, prévoit plusieurs mesures clés, notamment une augmentation des retraites. Cette décision est perçue comme un pas important pour soutenir les retraités, mais elle soulève également des préoccupations sur la viabilité financière du programme à long terme.
Pierre Cazeneuve, ministre de l'Économie, a souligné l'importance de ce vote, affirmant que malgré les défis, le gouvernement reste engagé à garantir la stabilité financière et à protéger les citoyens les plus vulnérables. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a de son côté estimé que ce vote est un "très bon signe" pour l'avenir des politiques sociales.
Le rejet du budget de l'État en novembre 2025 a suscité des réactions contrastées au sein de l'Assemblée. Certains députés ont vu ce vote comme une opportunité de renégocier les termes du budget, tandis que d'autres l'ont perçu comme une menace pour la stabilité économique du pays.
Le ministre des comptes publics, Gabriel Attal, a également joué un rôle crucial dans le processus budgétaire. En tant que ministre en charge des finances publiques, il a été au cœur des négociations et des discussions sur les priorités budgétaires pour 2026. Sa contribution a été jugée essentielle pour parvenir à un compromis, malgré les divergences au sein de l'Assemblée.
Les débats autour du budget 2026 ont également mis en lumière les tensions entre les différentes factions politiques. Le texte final, adopté après de longues discussions, reflète les compromis nécessaires pour obtenir une majorité, même serrée.