La tension monte à Kiev alors que Donald Trump affirme que la Russie et l’Ukraine seraient « très proches d’un accord » de paix. Pourtant, derrière ce discours optimiste, la réalité est bien plus complexe et explosive
Depuis Rome, où il a brièvement rencontré Volodymyr Zelensky en marge des funérailles du pape François, le président américain multiplie les pressions pour un accord qui entérinerait l’annexion de la Crimée par la Russie – une ligne rouge inacceptable pour Kiev Trump a même déclaré que « la Russie gardera la Crimée », estimant que Zelensky doit désormais « choisir entre la paix ou trois ans de guerre supplémentaires »
Sur le terrain, les frappes russes s’intensifient : une attaque meurtrière sur Kiev a fait au moins douze morts et des dizaines de blessés, accentuant la pression sur le président ukrainien Pendant ce temps, Moscou affiche sa « volonté de négocier », tandis que Washington laisse planer la menace d’un désengagement si Kiev refuse les conditions américaines, jugées très favorables à la Russie
Zelensky, de son côté, campe sur ses positions : « tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine », martèle-t-il, refusant de céder la Crimée ou d’abandonner d’autres régions pour une paix jugée « temporaire » par certains responsables ukrainiens
Dans ce contexte, la paix semble plus lointaine que jamais, et l’Ukraine se retrouve sous la double pression des bombes russes et des exigences américaines.