L’inquiétude plane toujours après la disparition du second maître Léo Soulas, marin du groupe aéronaval basé à Toulon. Affecté sur le porte-avions Charles-de-Gaulle mais détaché sur la frégate de défense aérienne Forbin, il a été porté disparu dans la nuit du 23 au 24 avril, alors que le groupe naval rentrait d’une mission de cinq mois en Méditerranée et dans l’océan Indien, à environ 280 kilomètres au sud des côtes toulonnaises
Malgré le déploiement de moyens considérables – bâtiments, hélicoptères, aéronefs et un avion de patrouille maritime – les recherches sont restées vaines. Les opérations ont officiellement pris fin jeudi soir, le ministre des Armées Sébastien Lecornu déclarant que l’espoir de retrouver le marin était « désormais nul » Les circonstances exactes de la disparition restent pour l’instant inconnues et une enquête a été confiée à la gendarmerie maritime
Ce drame bouleverse la communauté militaire et la ville de Toulon, alors que le retour du groupe aéronaval devait être un moment de fête après la mission « Clémenceau 25 » Les proches de Léo Soulas, ses camarades et la Marine nationale restent dans l’attente de réponses sur les circonstances de cette disparition en mer.