Le avril, à 21h, le pape Jean-Paul II s’éteint dans ses appartements privés au Vatican, à l’âge de ans, après une longue maladie qui avait marqué la fin de ses ans et demi de pontificat. Sa disparition suscite une émotion mondiale: plus de 00 fidèles se rassemblent spontanément place Saint-Pierre, veillant et priant sous ses fenêtres, tandis que la presse internationale couvre l’événement en continu.
Dès l’annonce officielle de sa mort par le Vatican, une tradition séculaire s’enclenche: l’appartement papal est scellé, et le cardinal Camillo Ruini annonce la nouvelle au monde. Mais un geste discret, rarement évoqué, a également lieu dans le secret du Vatican: le médecin personnel du pape et son maître de cérémonies prélèvent un petit morceau du doigt de Jean-Paul II, destiné à devenir une relique, qui sera ensuite envoyé en Pologne, son pays natal.
Les funérailles, d’une ampleur inédite, réunissent plus d’un million de personnes et chefs d’État et de gouvernement, tandis que la foule réclame sa canonisation immédiate. Jean-Paul II sera béatifié en et canonisé en, scellant ainsi l’héritage d’un pape qui a profondément marqué l’histoire contemporaine de l’Église catholique.
