La disparition du pape François à 8 ans a bouleversé la communauté catholique mondiale et ouvert la voie à une bataille inédite pour sa succession. Deux figures africaines émergent au cœur des spéculations: le cardinal Robert Sarah, Guinéen, et le cardinal Peter Turkson, Ghanéen. Mais derrière leurs profils, tout oppose ces deux hommes pressentis pour devenir le prochain chef de l’Église catholique.
Cardinal Peter Turkson, 7 ans, incarne la modernité et l’ouverture. Premier cardinal ghanéen, il s’est imposé à Rome comme un défenseur de la justice sociale, de l’écologie et des droits humains. Proche de François, il prône une Église inclusive, n’hésitant pas à aborder des sujets sensibles comme l’homosexualité ou la lutte contre la pauvreté. Son élection marquerait une rupture historique: il deviendrait le premier pape noir africain.
Face à lui, le cardinal Robert Sarah, 7 ans, porte la voix du conservatisme. Ancien préfet du Culte divin, il s’oppose fermement à toute évolution liturgique ou doctrinale, défendant la messe traditionnelle et condamnant l’influence des cultures locales sur le culte catholique. Sarah s’est aussi illustré par ses positions tranchées contre le mariage homosexuel, l’avortement et la « dénaturation » de la foi en Occident. Pour ses partisans, il incarne la fidélité aux racines de l’Église.
Le conclave s’annonce donc comme un affrontement entre deux visions du catholicisme, et le choix du prochain pape pourrait bouleverser l’équilibre de l’Église… Mais un troisième nom pourrait-il surgir à la dernière minute ?
