Depuis plusieurs jours, une vague d’attaques vise les établissements pénitentiaires français, notamment à Tarascon où trois véhicules ont été incendiés sur un parking sécurisé de la prison, mercredi à l’aube. Ces actes, qualifiés de tentatives de « déstabilisation » par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, s’inscrivent dans une série d’incidents similaires à travers le pays, incluant des tirs contre la prison de Toulon et des véhicules incendiés devant les domiciles de surveillants.
Des inscriptions mystérieuses « DDPF » (« défense des droits des prisonniers français ») ont été retrouvées sur les lieux de plusieurs attaques, laissant planer le doute sur l’origine et les motivations des auteurs. Le parquet national antiterroriste s’est saisi du dossier, n’écartant aucune piste, y compris celle d’une manipulation étrangère.
Sébastien Cauwel, directeur de l’administration pénitentiaire, s’interroge publiquement sur un possible lien entre ces attaques et la politique de fermeté menée par le gouvernement contre la criminalité organisée, notamment le projet de création d’établissements de très haute sécurité pour les narcotrafiquants, porté par Gérald Darmanin.
Le climat d’inquiétude grandit chez les surveillants, tandis que le gouvernement promet des mesures fortes. Mais derrière ces actes, une question demeure: qui orchestre réellement cette vague d’intimidation contre le système pénitentiaire français ?