À l’approche du 81ᵉ congrès du Parti socialiste, prévu du au juin à Nancy, Olivier Faure, premier secrétaire sortant, fait face à une contestation inédite. Alors qu’il est officiellement candidat à sa propre réélection, ses opposants, menés par Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, ont décidé de fusionner leurs courants pour présenter un front uni contre lui. Cette alliance, qui rallie également d’anciens soutiens de Faure, ambitionne de peser lourd dans le scrutin interne et de tourner la page de la division apparue lors du congrès de Marseille en.
Pourtant, la situation reste incertaine. Plusieurs figures influentes, comme Stéphane Troussel, président PS de Seine-Saint-Denis, ont finalement choisi de soutenir Olivier Faure, redoutant une répétition des fractures passées et appelant à l’unité du parti. Les tractations vont bon train: chaque camp tente de rallier à sa cause les indécis avant la date butoir du dépôt des textes d’orientation, le avril.
Faure, lui, défend son bilan et prône une union de la gauche, mais sans les Insoumis, marquant ainsi sa ligne stratégique. Dans ce climat de suspense, une question demeure: le Parti socialiste sortira-t-il rassemblé ou plus divisé que jamais de ce congrès décisif ?
