Paris, Retailleau, Algérie : Ce Détail Qui Change Tout dans la Crise des Expulsions

Paris, Retailleau, Algérie : Ce Détail Qui Change Tout dans la Crise des Expulsions

La tension est montée d’un cran entre Paris et Alger après l’annonce, mardi, de l’expulsion de 12 agents consulaires algériens par la France, suivie du rappel de son ambassadeur à Alger. Cette riposte fait suite à la décision prise la veille par l’Algérie d’expulser 12 agents français, tous placés sous l’autorité du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, accusé par Alger d’avoir orchestré l’arrestation controversée d’un agent consulaire algérien à Paris6.

Pour l’Algérie, Retailleau serait le principal responsable de cette escalade, soupçonné d’avoir voulu saboter le rapprochement diplomatique engagé récemment entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Le secrétaire d’État algérien Sofiane Chaib a dénoncé une « machination » et une « théâtralisation » de la part du ministre français, estimant que la crise actuelle découle directement de ses décisions6.

Face à ces accusations, Bruno Retailleau assume la fermeté de la réponse française, invoquant la nécessité d’un rapport de force pour défendre les intérêts de la Nation. Jean-Noël Barrot, autre membre du gouvernement, a publiquement défendu Retailleau, estimant que la France n’avait fait que répondre à une provocation algérienne9.

L’affaire, loin d’être close, laisse planer le doute sur l’avenir des relations franco-algériennes, alors que chaque camp campe sur ses positions et que le rôle exact de Retailleau continue d’alimenter toutes les spéculations.

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