Prisons attaquées à Agen : un mystérieux message derrière la vague d’incendies ?

Prisons attaquées à Agen : un mystérieux message derrière la vague d’incendies ?

Depuis dimanche soir, une série d’attaques coordonnées frappe les prisons françaises, dont celle d’Agen, semant l’inquiétude au sein de l’administration pénitentiaire. Véhicules incendiés sur les parkings, tirs d’arme automatique à Toulon, domiciles de surveillants visés: l’ampleur et la simultanéité des faits interpellent les autorités7.

À Agen, comme dans plusieurs autres établissements touchés, des tags « DDPF » – pour « Droit des prisonniers français » – ont été découverts sur les lieux des dégradations. Ce sigle intrigue les enquêteurs, qui privilégient la piste d’un groupuscule organisé, potentiellement d’ultragauche, utilisant les réseaux sociaux pour coordonner ses actions7.

Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, évoquant une possible « tentative de déstabilisation » de l’État. Le gouvernement assure que des mesures de protection renforcées sont à l’étude pour les agents et les établissements, tandis que le ministre de la Justice Gérald Darmanin condamne des actes « inacceptables » et promet une réponse ferme2.

En tout, dix prisons ont été visées en quelques jours, principalement par des incendies de véhicules et des inscriptions revendicatrices. Les motivations exactes restent floues, mais la stratégie de lutte contre le narcobanditisme et la création de prisons de haute sécurité pourraient être à l’origine de ces représailles inédites. Les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs et lever le voile sur cette mystérieuse offensive contre l’institution pénitentiaire7.

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