Jean-Michel Aphatie, une figure emblématique du journalisme politique français, a récemment fait les gros titres pour des propos controversés qui ont ébranlé le paysage médiatique. Connu pour son accent régional et ses chroniques incisives sur RTL, Canal+, et LCI, Aphatie a été suspendu puis a démissionné de RTL après avoir comparé les massacres commis par la France en Algérie à ceux perpétrés à Oradour-sur-Glane.
Né le 8 septembre 1958 à Moncayolle-Mendibieu, dans les Pyrénées-Atlantiques, Jean-Michel Aphatie a débuté sa carrière dans plusieurs médias prestigieux, dont Le Monde, France Inter, et TMC. Son parcours professionnel l'a conduit à devenir un éditorialiste respecté, apprécié pour ses analyses politiques acérées et son style direct.
Le 25 février 2025, Aphatie a déclenché une tempête politico-médiatique en déclarant à l'antenne : « Chaque année, nous commémorons le massacre d'Oradour-sur-Glane, c'est-à-dire le massacre de tout un village. Mais nous en avons fait des centaines en Algérie. Est-ce qu'on en a conscience ? ». Ces propos ont suscité une vague d'indignation, poussant RTL à suspendre Aphatie pour une semaine avant qu'il ne décide de démissionner.
Aphatie a toujoursmaintenu qu'il n'avait pas commis de faute et a expliqué son geste dans un long texte publié sur son compte X. Il espère que la France reconnaîtra son inhumanité durant la période coloniale, une position qui a divisé l'opinion publique. Le gendarme de l'audiovisuel, l'Arcom, poursuit son instruction pour déterminer si RTL a manqué à ses obligations légales.
Malgré les controverses, Jean-Michel Aphatie reste un journaliste influent dont les analyses politiques sont suivies par de nombreux auditeurs et téléspectateurs. Son départ de RTL laisse un vide dans le paysage médiatique, mais il continue de décrypter les événements politiques sur d'autres plateformes, notamment YouTube.
La polémique entourant Jean-Michel Aphatie soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et la responsabilité des journalistes dans la couverture de sujets sensibles. Alors que le débat continue, une chose est certaine : Aphatie restera une figure marquante du journalisme politique français, même après cette tempête médiatique.