Un drame vient de secouer le monde de la cryothérapie à Paris. Lundi 14 avril, une fuite d’azote dans la salle de sport On Air Voltaire (11ᵉ arrondissement) a provoqué la mort d’une employée et plongé une cliente dans un état d’urgence absolue. L’incident, survenu lors de l’utilisation d’une cabine de cryothérapie, met en lumière les risques réels de cette pratique en plein essor10.
La cryothérapie, plébiscitée pour ses effets sur la récupération sportive, la gestion du stress et la réduction des douleurs chroniques, consiste à exposer le corps à des températures extrêmes, souvent grâce à l’azote liquide. Si le gaz est inoffensif en conditions contrôlées, une fuite dans un espace clos peut remplacer l’oxygène de l’air et provoquer une anoxie, un manque d’oxygène fatal pour l’organisme10.
Cet accident rappelle que, malgré ses bienfaits vantés et sa popularité croissante, la cryothérapie n’est pas sans danger. Les experts insistent sur la nécessité de protocoles de sécurité stricts et d’une formation rigoureuse du personnel. Les innovations récentes rendent la pratique plus accessible, mais la sécurité doit rester la priorité absolue, surtout face à l’essor des centres urbains et des dispositifs portables10.
Alors que la demande explose, l’affaire On Air Voltaire pose une question cruciale: la course à la démocratisation de la cryothérapie ne va-t-elle pas trop vite, au détriment de la sécurité ?