L’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, figure majeure de la littérature mondiale et lauréat du prix Nobel de littérature en 2010, s’est éteint à Lima le 13 avril 2025 à l’âge de 89 ans. Son œuvre, saluée pour sa capacité à cartographier les structures du pouvoir et à explorer la résistance individuelle, a marqué des générations de lecteurs et d’écrivains4.
Auteur de romans incontournables comme La ville et les chiens, La maison verte, Conversation à la Cathédrale ou encore La fête au bouc, Vargas Llosa a su imposer un style unique, mêlant narration complexe et engagement politique. Contrairement à ses contemporains du « boom » latino-américain, il s’est démarqué du réalisme magique pour privilégier une écriture polyphonique et une analyse lucide des sociétés sud-américaines4.
Son prix Nobel, décerné « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec », a couronné une carrière littéraire exceptionnelle, marquée par de nombreux autres prix prestigieux4.
Jusqu’à la fin, Vargas Llosa considérait la littérature comme un moyen d’éveiller les consciences, affirmant qu’elle « dissipe le chaos, embellit la laideur, éternise l’instant et fait de la mort un spectacle »1. Un héritage littéraire et intellectuel qui, aujourd’hui encore, continue de fasciner.
