Coup de tonnerre diplomatique : l’Algérie expulse des agents français après l’affaire Amir DZ

Coup de tonnerre diplomatique : l’Algérie expulse des agents français après l’affaire Amir DZ

L’affaire de l’enlèvement présumé d’Amir Boukhors, alias Amir DZ, influenceur et opposant algérien réfugié en France, provoque une crise sans précédent entre Alger et Paris. Tout commence fin avril 2024, lorsque Boukhors affirme avoir été kidnappé en France, une opération qu’il attribue à des services liés au pouvoir algérien. Trois hommes, dont un agent consulaire algérien, sont alors mis en examen à Paris pour enlèvement en lien avec une entreprise terroriste8.

L’Algérie dénonce vigoureusement l’arrestation de son agent consulaire, qualifiant la procédure de « cabale judiciaire inadmissible » et de « tournant inédit » dans les relations bilatérales. Alger exige sa libération immédiate et proteste contre une arrestation jugée contraire aux usages diplomatiques8.

En représailles, l’Algérie expulse douze agents diplomatiques français, principalement issus des services de sécurité et du renseignement. Paris réplique aussitôt en expulsant à son tour douze agents consulaires algériens et rappelle son ambassadeur à Alger, dénonçant une « dégradation brutale » des relations7.

Cette escalade marque un point de rupture entre les deux pays, sur fond de tensions persistantes et de méfiance autour des questions de sécurité, d’ingérence et de libertés politiques. L’affaire Amir DZ, loin d’être un simple fait divers, s’impose désormais comme un test majeur pour l’avenir du dialogue franco-algérien.

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