La mort de **Ziad Takieddine** le 23 septembre 2025 à Beyrouth a marqué un tournant décisif dans l'affaire de financement libyen. Franco-Libanais, Takieddine était le principal accusateur de Nicolas Sarkozy. Le défunt était au cœur de plusieurs scandales politiques, notamment ceux impliquant la Libye et les investigations sur le financement de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007. La mort de Takieddine survenue à l'hôpital de Beyrouth survient à un moment où sa rétractation des accusations avait déjà mis en lumière un nouveau chapitre de l'affaire.
La procédure judiciaire a été influencée par la rétractation de Takieddine en 2020, qui avait déclaré que Nicolas Sarkozy n’avait pas reçu de financement libyen pour sa campagne présidentielle. Cette déclaration a non seulement créé une dynamique complexe dans le dossier judiciaire, mais a également conduit à des développements significatifs. En 2025, le parquet national financier (PNF) a demandé le renvoi de onze personnes, dont Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy, devant la justice. Le PNF a également requis le renvoi de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni-Sarkozy, ainsi que de la "papesse des paparazzis" "Mimi" Marchand, dans l'affaire de la rétractation.
Le procès requis contre le couple Sarkozy est en lien avec la rétractation de Ziad Takieddine, qui avait initialement accusé Sarkozy de financement illégal de sa campagne présidentielle. Cette rétractation, considérée comme possiblement monnayée, a suscité de nombreuses interrogations et a conduit à des accusations de subornation de témoin contre Sarkozy. En contexte, Nicolas Sarkozy avait été mis en examen pour recel de subornation de témoin sur l'intermédiaire Ziad Takieddine. Le 25 septembre, Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison dans cette affaire.
Le décès de Takieddine a provoqué une vague de réactions et de spéculations sur les prochaines étapes de cette affaire politique complexe. La mort de Takieddine a également suscité des questions quant à la poursuite des investigations judiciaires sans l'un des témoins clés. La situation actuelle laisse entrevoir un nouveau procès, mais elle reste entourée d'incertitudes quant à l'évolution des procédures judiciaires.