La controverse autour de la réouverture des maisons closes : Le projet audacieux de Jean-Philippe Tanguy

La controverse autour de la réouverture des maisons closes : Le projet audacieux de Jean-Philippe Tanguy

La proposition de Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national (RN) de la Somme, de rouvrir les maisons closes en France a suscité un débat vif et passionné. Fermées depuis la loi Marthe Richard en 1946, ces établissements pourraient faire un retour en force grâce à un projet de loi proposé par Tanguy, qui envisage une réouverture sous un modèle coopératif où les prostituées seraient aux commandes.

Jean-Philippe Tanguy, qui a récemment glissé cette idée lors d'une intervention, souhaite proposer une nouvelle version de ce projet de loi. Ce projet vise à marquer une rupture avec le modèle ancien des maisons closes qui existait entre 1804 et 1946, en mettant les prostituées à la tête des établissements. Selon Tanguy, cette approche permettrait de sécuriser les prostituées et de leur donner un contrôle total sur leur activité.

Ce projet de loi, soutenu par Marine Le Pen, vise à transformer les maisons closes en lieux où les prostituées seraient « impératrices en leur royaume ». L'objectif est de créer des lieux « coopératifs » tenus par les prostituées elles-mêmes, offrant ainsi un cadre plus sécurisé et autonome pour l'exercice de la prostitution.

La proposition de Jean-Philippe Tanguy suscite des réactions diverses. Certains y voient une opportunité de réguler un secteur souvent critiqué pour ses conditions de travail dangereuses et précaires, tandis que d'autres s'inquiètent des implications éthiques et sociales d'une telle mesure. Le député RN de la Somme espère que ce projet de loi pourrait être un premier pas vers une meilleure protection des travailleurs du sexe en France.

La réouverture des maisons closes sous ce nouveau modèle pourrait également avoir des implications économiques et sociales importantes. En permettant aux prostituées de gérer leurs propres établissements, le projet de loi vise à réduire la dépendance à l'égard des réseaux criminels et à offrir une alternative légale et sécurisée à la prostitution clandestine.

La proposition de Jean-Philippe Tanguy est encore en phase de préparation, et une première version du projet de loi est déjà prête, mais doit être améliorée. Les prochaines étapes incluront des consultations avec des experts et des représentants des travailleurs du sexe pour affiner les détails du projet.

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