Bachar al-Assad, le président syrien depuis 2000, continue de dominer le paysage politique de son pays malgré plus d'une décennie de conflits et de crises. En 2025, Assad se trouve à un carrefour crucial, confronté à des défis internes et internationaux qui mettent à l'épreuve sa capacité à gouverner.
La guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, a profondément transformé le pays, laissant des millions de réfugiés et de déplacés internes. Bachar al-Assad a survécu à cette épreuve de force grâce au soutien de ses alliés, notamment la Russie et l'Iran. Ces alliances ont permis à son régime de résister aux pressions internes et externes, bien que le conflit ait causé des destructions massives et des pertes humaines immenses.
Arthur Sarradin, correspondant en Syrie, a souligné que malgré les efforts de reconstruction, les infrastructures syriennes restent gravement endommagées. Les efforts de reconstruction sont souvent entravés par le manque de ressources et les sanctions internationales. Il a récemment déclaré : « La reconstruction de la Syrie est un défi monumental, et les sanctions internationales n'aident en rien. Les infrastructures de base, telles que les hôpitaux, les écoles et les routes, sont encore en ruines. ». Cela a un impact direct sur la qualité de vie des Syriens, exacerbant les souffrances et l'instabilité.
En 2025, le gouvernement syrien doit également faire face à des défis économiques et sociaux. Les sanctions imposées par les pays occidentaux et les fluctuations des prix du pétrole compliquent la tâche de Bachar al-Assad pour stabiliser l'économie. Les conditions de vie en Syrie restent difficiles, avec une inflation élevée, un chômage endémique et une pénurie de services publics. Les efforts de reconstruction et de développement économique sont limités par les ressources financières et le manque de soutien international.
Sur le plan politique, Bachar al-Assad continue de maintenir un contrôle ferme sur le pays, malgré les appels à la démocratie et les réformes. Le régime syrien a été critiqué pour ses violations des droits de l'homme, y compris l'utilisation de la torture, les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées. Ces pratiques ont été largement documentées par des organisations de défense des droits de l'homme, ce qui a conduit à une condamnation internationale.
Arthur Sarradin a également souligné que la situation humanitaire en Syrie reste alarmante. "Les conditions de vie sont extrêmement difficiles pour la population syrienne. Les hôpitaux manquent de fournitures médicales, et les écoles sont souvent endommagées ou fermées. Les enfants, en particulier, sont les plus vulnérables, avec de nombreux d'entre eux étant privés d'éducation et de soins de santé."
En conclusion, Bachar al-Assad, face à des défis internes et internationaux, continue de naviguer dans un contexte difficile. Sa capacité à maintenir le contrôle sur la Syrie dépendra de sa capacité à gérer les crises économiques, à reconstruire les infrastructures et à répondre aux attentes de sa population. La communauté internationale, quant à elle, doit trouver un équilibre entre la pression pour les réformes et la nécessité de soutenir la reconstruction et la stabilité en Syrie.