La statue de Dalida, située à Paris sur la butte Montmartre, est devenue le centre d'une polémique moderne. Cette sculpture en bronze, représentant l'emblématique chanteuse et actrice, attire des milliers de touristes chaque année. Ces visiteurs, souvent, touchent les seins de la statue, croyant qu'il s'agit d'un geste porte-bonheur. Ce comportement a suscité des débats passionnés parmi les autorités et les admirateurs de l'artiste. Orlando, le frère de Dalida, a ouvertement défendu cette tradition, soulignant qu'il s'agit d'un geste affectueux et non destructeur.
La statue, commandée par Orlando au sculpteur français Aslan, est une copie en bronze de la statue grandeur nature qui orne la tombe de Dalida au cimetière de Montmartre. Cette sculpture est un hommage à la vie et à la carrière de Dalida, qui a marqué l'histoire de la musique française. Cependant, le geste des touristes de toucher les seins de la statue a conduit certains élus écologistes de Paris à proposer des mesures pour protéger la statue, craignant que ce comportement ne cause des dommages.
Orlando, de son côté, trouve cette polémique ridicule. Il considère que les panneaux pédagogiques autour du buste de Dalida sont inutiles et préfère que la statue reste accessible au public. Il soutient que ce n'est qu'une statue et que les touristes touchent les seins de la statue par admiration et non par vandalisme.
Les discussions autour de la protection de la statue soulèvent des questions intéressantes sur la préservation des œuvres d'art en espace public. Faut-il protéger les statues derrière des barrières ou des panneaux pédagogiques? Ou faut-il laisser les visiteurs interagir librement avec ces monuments?
Cette controverse autour de la statue de Dalida illustre les défis modernes de la conservation des œuvres d'art en espace public. Tandis que certains voient la nécessité de protéger les monuments, d'autres, comme Orlando, défendent la liberté d'interaction des visiteurs. Cette polémique rappelle l'importance de trouver un équilibre entre la préservation du patrimoine et l'accès public.