Le 16 juillet 2025, Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics, a prononcé une déclaration cruciale à l'Assemblée nationale concernant le budget 2026. Cette intervention marquant le début d'un débat intense sur les orientations budgétaires du gouvernement pour l'année à venir.
Dans une interview au « Parisien » publiée le même mois, Amélie de Montchalin a insisté sur l'objectif gouvernemental de maintenir un déficit autour de 4,7 % du PIB, malgré les défis économiques actuels. Cette perspective a été confirmée lors de son audition par la commission des finances de l'Assemblée nationale, où elle a détaillé les mesures proposées par le gouvernement pour atteindre cet objectif ambitieux.
La présentation du budget 2026 par François Bayrou a également été un moment clé, avec des propositions visant à réaliser 44 milliards d'euros d'économies. Ces propositions ont été analysées et défendues par Amélie de Montchalin, qui a souligné l'importance de ce budget en le qualifiant de « budget de souveraineté ». Elle a également annoncé que le gouvernement s'engage à transmettre tous les amendements votés par l'Assemblée nationale au Sénat, garantissant ainsi une transparence totale dans le processus budgétaire.
Cependant, les débats ont révélé des divergences sur le déficit public. Selon Amélie de Montchalin, en l'état actuel des débats, le déficit pourrait atteindre « aux alentours de 5 % » du PIB en 2026, ce qui représente un écart significatif par rapport à l'objectif initial de 4,7 %. Cette situation a conduit à des alarmes sur le risque de dérapage budgétaire, soulignant la nécessité de mesures correctives pour stabiliser les finances publiques.
L'année 2025 a été marquée par des défis économiques considérables, et le gouvernement a dû naviguer entre les exigences de la stabilité budgétaire et les besoins de relance économique. Le vote du budget 2026 à l'Assemblée nationale est donc crucial, car il déterminera les orientations financières du pays pour les années à venir. Charles Beigbeder, un acteur économique influent, a également exprimé son soutien à des mesures de rigueur budgétaire, soulignant l'importance de la discipline financière pour assurer la stabilité économique.
Amélie de Montchalin a par ailleurs exprimé son espoir que le vote du budget 2026 puisse se tenir au Parlement avant le 31 décembre 2025, évitant ainsi le recours à une ordonnance ou à une loi spéciale. Cependant, les obstacles restent nombreux, et la ministre a appelé à une mobilisation collective pour surmonter ces défis.
