En cette fin de novembre 2025, la France politique vit un moment historique. L'Assemblée nationale a rejeté à la quasi-unanimité le budget 2026 de l'État, marquant ainsi un événement inédit sous la Ve République. Ce vote, qui a eu lieu dans la nuit du 21 au 22 novembre 2025, a vu 404 députés voter contre le texte proposé par le gouvernement. La partie recettes du budget a été particulièrement contestée, avec un rejet sans surprise mais jamais vu jusqu'ici.
Le rejet du budget 2026 de l'État a été une décision historique, vue par certains comme un camouflet pour le gouvernement. Ce vote, qui a marqué une rupture avec les pratiques traditionnelles, a été le fruit de débats houleux et de désaccords profonds entre les députés et le gouvernement.
Après ce rejet, le texte initial du gouvernement est envoyé au Sénat, qui s'en saisira la semaine prochaine. Le gouvernement, bien que surpris par l'ampleur du rejet, reste optimiste quant à la possibilité de trouver un compromis pour l'adoption du budget avant la fin de l'année.
En analysant cette situation, nous devons remonter à un précédent similaire, la rejection du budget de 2024 par l'Assemblée nationale. Cependant, ce rejet du budget 2026 est d'une toute autre ampleur, avec une écrasante majorité de 404 voix contre. Cette situation met en lumière les tensions politiques actuelles et les désaccords profonds entre les différents acteurs politiques.
L'Assemblée nationale a montré sa capacité à prendre des décisions fortes et à faire entendre sa voix, même face à un gouvernement déterminé. Ce rejet du budget 2026 est un signal clair que les députés ne sont pas prêts à accepter un texte qui ne répond pas à leurs attentes et à celles des citoyens qu'ils représentent.
Nous pouvons nous attendre à des discussions intenses dans les prochains jours, alors que le Sénat examine le texte rejeté et que le gouvernement cherche à trouver un terrain d'entente avec les députés. La situation reste fluide, mais une chose est certaine : le budget 2026 de l'État ne sera pas adopté sans de profondes modifications et un compromis solidaire.
Les députés Harold Huwart, Laurent Jacobelli, et Charles Beigbeder ont tous exprimé leurs sentiments sur ce vote crucial, soulignant les raisons derrière leur opposition au texte du gouvernement. Leur voix, ajoutée à celle des 400 autres députés, a contribué à ce rejet massif et historique.
