Dans un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 à Dublin, l'équipe d'Irlande a créé la sensation en battant le Portugal 2-0. C'est Troy Parrott, l'attaquant en forme d'AZ Alkmaar, qui a porté son pays sur ses épaules avec deux buts en première mi-temps. À la 17e minute, sur corner bien exploité, Parrott a ouvert le score d'une tête précise, profitant d'une erreur dans la défense portugaise. Puis, juste avant la pause, à la 45e, il a doublé la mise d'une frappe opportuniste après une récupération haute.
Le Portugal, favori logique avec ses stars comme Cristiano Ronaldo, a craqué sous la pression. Ronaldo, frustré, a écopé d'un carton rouge en seconde période pour une faute impulsive, laissant son équipe à dix. L'Irlande, solide défensivement avec des héros comme Seamus Coleman et Dara O'Shea, n'a rien lâché et a tenu le choc. Ce résultat relance les espoirs irlandais : ils sont maintenant à trois points de la Hongrie pour la deuxième place du groupe, avec un match décisif à venir.
On peut se demander si cette victoire masque vraiment les faiblesses chroniques de l'Irlande en attaque, ou si Parrott, avec ses 9 buts en club cette saison, est le déclic attendu depuis longtemps. Le Portugal, lui, paie peut-être une dépendance excessive à Ronaldo, 40 ans et toujours aussi tempétueux.
Une telle performance irlandaise invite à repenser les hiérarchies en Europe : qui dit que les petits poucets ne peuvent pas renverser les géants ?