Dix ans après l'attentat du Bataclan : Daniel Psenny, le journaliste qui a capturé l'horreur du 13 novembre 2015

Dix ans après l'attentat du Bataclan : Daniel Psenny, le journaliste qui a capturé l'horreur du 13 novembre 2015

Le 13 novembre 2015 reste gravé dans la mémoire collective comme un vendredi noir qui a frappé Paris de plein fouet. Cette nuit-là, des terroristes ont semé la mort au Bataclan, dans des cafés et au Stade de France, faisant 130 morts et plus de 350 blessés. Parmi les témoins directs, Daniel Psenny, alors journaliste au Monde, habitait juste à côté de la salle de concert. De sa fenêtre rue Amelot, il a filmé les premières images de l'évacuation chaotique, celles qui ont immortalisé la fuite désespérée des spectateurs.

Ce n'était pas qu'un regard distant pour Psenny. Blessé par balle au bras en tentant de secourir des victimes, il est passé de l'observation à l'action. 90 personnes ont péri au Bataclan seul, dans un concert d'Eagles of Death Metal transformé en cauchemar. Ses vidéos, uniques en leur genre, ont été diffusées mondialement, offrant un témoignage brut de l'horreur. Aujourd'hui, à l'approche du dixième anniversaire, Psenny revient sur ces événements dans le documentaire Vendredi noir, diffusé sur LCP. Il donne la parole aux rescapés, explorant comment ils se reconstruisent, entre cicatrices physiques et psychologiques.

Les attentats du 13 novembre, revendiqués par l'État islamique, ont marqué un tournant dans la lutte antiterroriste en France. Psenny, qui a lui-même lutté pour sa vie, insiste sur la résilience des survivants. Mais on ne peut s'empêcher de questionner : dix ans plus tard, la société a-t-elle vraiment tourné la page ?

Et si cette mémoire collective nous invite simplement à mieux vigilance face aux ombres du passé ?

Partager cet article