La communauté nautique est sous le choc. Marie Descoubes, une navigatrice française de 28 ans originaire de La Rochelle, est portée disparue depuis le 5 novembre dernier. Cette jeune femme, fondatrice de l'association Élément-Terre Sail, convoyait un voilier depuis le Maine aux États-Unis vers Porto Rico quand son GPS a soudainement cessé d'émettre. Au large des Bermudes, zone déjà réputée pour ses tempêtes imprévisibles, plus aucune trace d'elle.
Les autorités des Bermudes ont lancé des recherches intensives, mobilisant avions et bateaux de la garde-côtes. Malheureusement, aucun signe de vie n'a été détecté à ce jour, malgré les efforts déployés. La mère de Marie, visiblement anéantie, a lancé un appel désespéré aux marins de la région via les réseaux sociaux, priant pour que quelqu'un ait aperçu le voilier ou la navigatrice. On sait que Marie, expérimentée malgré son jeune âge, avait l'habitude de ces traversées atlantiques, mais la mer reste impitoyable.
Ce cas rappelle d'autres disparitions en mer, où les communications radio ou satellites peuvent flancher sans raison apparente. Le voilier, un modèle de 12 mètres, n'a pas été localisé non plus, alimentant les spéculations sur une possible avarie ou un incident majeur. Les enquêteurs scrutent les logs météo : des vents forts balayaient la zone ce jour-là, avec des vagues atteignant 4 mètres de haut.
Alors que les heures passent sans nouvelle, on ne peut s'empêcher de se demander si la navigation solo, si passionnante soit-elle, ne cache pas des risques trop souvent sous-estimés.
