Ce jeudi 9 octobre 2025, un tournant inattendu dans le conflit israélo-palestinien : Israël et le Hamas ont signé la première phase d'un plan de paix impulsé par Donald Trump. Le président américain a célébré l'accord dans la nuit, promettant le retour de tous les otages vivants d'ici lundi. Après deux ans de guerre dévastatrice à Gaza, qui a fait plus de 67 000 morts palestiniens selon les estimations, cet engagement semble ouvrir une brèche.
Les négociations indirectes, menées à Charm el-Cheikh en Égypte avec l'aide des émissaires US Steve Witkoff et Jared Kushner, ont abouti malgré des tensions. Le Hamas exigeait la libération de figures clés comme Marwan Barghouti, le leader charismatique du Fatah emprisonné depuis 2002, vu par beaucoup comme un futur président palestinien. Israël a qualifié cette demande de "ligne rouge", mais l'accord prévoit tout de même l'échange de plus de 2 000 détenus palestiniens contre les otages restants. Le gouvernement Netanyahu s'est réuni en urgence pour valider le texte, avec un cessez-le-feu effectif dans les 24 heures suivantes.
Emmanuel Macron a salué un "accord historique" lors d'une réunion à Paris avec des ministres étrangers, soulignant l'optimisme prudent. Pourtant, on sent une méfiance latente : le Hamas parle de garanties sur la fin des opérations militaires, tandis qu'Israël insiste sur la sécurité durable. Reste à voir si cette fragile entente pourra transformer le terrain en paix réelle, au-delà des annonces triomphales.
