Dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, le premier tour de l'élection législative partielle s'est tenu ce dimanche 5 octobre, avec une participation en berne à seulement 34 %, loin des 64 % de 2024. Douze candidats étaient en lice pour remplacer Brigitte Barèges, l'ancienne maire de Montauban invalidée pour inéligibilité après des irrégularités dans sa campagne.
Le scrutin a vite tourné à la bataille des droites. Pierre-Henri Carbonnel, investi par l'Union des droites pour la République (UDR) d'Éric Ciotti et soutenu par le Rassemblement national (RN), arrive en tête avec 29,25 % des voix. Son dauphin, Cathie Bourdoncle du Parti socialiste (PS), suit de près à 24,30 %, qualifiée pour le second tour le 12 octobre. Les autres candidats, dont celui des Républicains, se sont essoufflés, soulignant une fois de plus les divisions à droite dans cette région traditionnellement conservatrice.
Barèges, bien que mise sur la touche, plane toujours sur la campagne via des vidéos de soutien à Carbonnel, alimentant les tensions avec ses anciens alliés LR. Cette élection, marquée par des querelles sur l'usage du logo RN et une abstention record, reflète les fragilités d'une politique locale déjà chahutée à six mois des municipales.
Le duel à venir entre extrême droite et gauche pourrait redessiner les équilibres, mais au fond, qui portera vraiment la voix de ce bassin rural et industriel ?