Dans un tourbillon d'activité qui ne surprend plus personne, Taylor Swift vient de lancer son douzième album studio, "The Life of a Showgirl", et il cartonne déjà. Sorti vendredi dernier, l'opus a écoulé pas moins de 2,7 millions de copies aux États-Unis en une seule journée, selon les premières estimations. Un chiffre impressionnant qui positionne Swift pour pulvériser le record historique détenu par Adele avec son album "25", sorti en 2015 et qui avait vendu 3,8 millions d'exemplaires en première semaine. En effet, si les projections se confirment, Swift pourrait bien dépasser cette barre mythique d'ici la fin de la semaine.
De plus, la superstar n'a pas fait les choses à moitié en accompagnant cette sortie d'un film, "Taylor Swift: The Official Release Party of a Showgirl", projeté en salles pour un week-end seulement. Le long-métrage, qui mélange concert et coulisses de l'album, a déjà généré environ 30 millions de dollars au box-office américain, dominant largement les charts. Cela rappelle un peu son précédent succès avec le film de sa tournée Eras, mais ici, l'événement semble encore plus exclusif, attirant des fans en masse dès les premières projections. Toutefois, on peut se demander si cette stratégie de sortie ultra-concentré ne risque pas de frustrer ceux qui ratent le coche.
Parallèlement, le store officiel de Taylor Swift bouillonne d'activité. Les produits dérivés liés à l'album – tee-shirts, vinyles collector, accessoires thématiques – se vendent comme des petits pains, renforçant l'empire merchandising de l'artiste. Adele, de son côté, reste une ombre planante dans cette équation : ses records passés, comme ceux de streaming ou de ventes physiques, avaient déjà challengé Swift par le passé. Pourtant, avec ces nouveaux chiffres, il semble que la balance penche définitivement vers la popstar américaine, qui continue de redéfinir les normes de l'industrie musicale.
En somme, cette offensive multi-front de Swift illustre une fois de plus sa maîtrise absolue du marché. Mais au-delà des chiffres fous, qu'est-ce que cela dit de l'évolution de la consommation culturelle aujourd'hui ?
