Dans une série de trois matchs T20I disputés à Sharjah, au cœur des Émirats arabes unis, l'équipe nationale de Bangladesh a infligé un revers cinglant à l'Afghanistan, remportant les trois rencontres pour un whitewash 3-0. Ce triomphe inattendu met en lumière les faiblesses persistantes des Afghans, malgré leurs récentes performances encourageantes en Coupe du monde.
Le premier match, le 3 octobre, a vu l'Afghanistan totaliser 151 runs pour la perte de sept wickets, grâce à une contribution solide de Rahmanullah Gurbaz avec 40 runs. Mais Bangladesh, emmené par les ouvreurs Parvez Hossain Emon (54 runs) et Tanzid Hasan (51 runs), a chassé le total en 18,4 overs, perdant seulement six wickets. En effet, cette victoire par quatre wickets a rapidement posé les bases d'une domination bangladaise. De plus, le capitaine Jaker Ali, en l'absence de Litton Das, a su motiver ses troupes pour un départ en fanfare.
Le deuxième affrontement, deux jours plus tard, s'est révélé encore plus tendu. L'Afghanistan a posté 147 runs, avec Mohammad Nabi marquant 38 runs en 22 balles pour relancer son équipe après un début catastrophique à 43 pour quatre. Toutefois, Bangladesh a tremblé mais tenu bon, atteignant 150 pour huit en 19,1 overs. Shamim Hossain (33 runs) et Jaker Ali (32 runs) ont été décisifs dans cette poursuite haletante, remportant le match par deux wickets et scellant ainsi la série à 2-0. Les Afghans, eux, ont payé cher leurs erreurs au bowling, concédant trop de runs en milieu d'inning.
Enfin, ce dimanche 5 octobre, le troisième T20I a confirmé la suprématie bangladaise. Avec 143 pour neuf en 20 overs pour l'Afghanistan – Mohammad Saifuddin prenant trois wickets précieux –, Bangladesh a complété le sweep en chassant 144 en 18 overs, grâce à un 64 runs invaincu de Saif Hassan en 38 balles. Une performance collective qui masque à peine les lacunes afghanes en finition.
Ce résultat, sous un soleil implacable de Sharjah, interroge sur l'avenir de l'Afghanistan dans le format court, alors que Bangladesh respire enfin après des mois difficiles. Reste à voir si cette dynamique se maintiendra lors des prochaines confrontations internationales.