Dans une soirée UFC 320 qui s'annonçait explosive à Las Vegas, Alex Pereira a créé la surprise en regagnant son titre de champion light heavyweight face à Magomed Ankalaev. Le Brésilien, connu pour sa puissance dévastatrice, n'a mis que 80 secondes pour mettre un terme au combat par knockout technique, oblitérant ainsi l'espoir de l'invincible Daghestanais. Ce rematch, tant attendu après la victoire d'Ankalaev en mars dernier, a tourné court dès les premières secondes, avec un Pereira agressif qui a lancé une offensive implacable.
En effet, dès le début, Pereira a avancé sans hésiter, utilisant ses jambes longues pour des low kicks précis qui ont déséquilibré Ankalaev. De plus, un uppercut fulgurant suivi d'une série de coups a envoyé le champion en titre au tapis, forçant l'arbitre à intervenir. Cette performance rappelle la brutalité signature de "Poatan", qui avait déjà conquis le monde du kickboxing avant de dominer l'UFC. Toutefois, on ne peut s'empêcher de noter que Ankalaev, souvent loué pour sa grappling impeccable, n'a pas eu le temps de déployer sa stratégie habituelle. Une défaillance inattendue pour le combattant invaincu jusqu'alors dans la division.
La carte de la soirée n'a pas démérité, avec d'autres résultats marquants. Merab Dvalishvili a dominé Cory Sandhagen dans un combat de bantamweight rythmé, s'imposant par décision unanime après cinq rounds intenses. En prelims, plusieurs finishes spectaculaires ont enflammé le T-Mobile Arena, comme la soumission rapide de un prospect émergent qui a surpris son adversaire. L'événement, reporté de Guadalajara à Las Vegas pour des raisons logistiques, a attiré plus de 15 000 spectateurs, confirmant l'attrait grandissant de l'UFC pour les audiences mondiales.
Ce retour en force de Pereira pose bien sûr des questions sur la suite de sa carrière : affrontera-t-il un nouveau challenger, ou vise-t-il déjà les poids lourds ? Une chose est sûre, cette nuit a redessiné les contours de la division light heavyweight.
