Dans un Ramón Sánchez-Pizjuán en ébullition, Sevilla a infligé une leçon cuisante à un Barcelona méconnaissable ce dimanche 5 octobre. Le score final de 4-1 met un terme à l'invincibilité des Blaugranas en championnat, et c'est l'ancien enfant prodige du club catalan, Alexis Sánchez, qui a ouvert les hostilités. À 36 ans, le Chilien n'a pas tremblé face à ses ex-coéquipiers, signant l'ouverture du score d'une frappe précise qui a surpris tout le monde.
En effet, Sánchez, de retour en Liga avec Sevilla après des passages tumultueux à Arsenal, Manchester United et l'Inter, semble avoir retrouvé ses marques. Rappelons qu'il avait porté le maillot blaugrana de 2011 à 2014, inscrivant 47 buts en 141 matchs et remportant six trophées, dont un titre de champion. Mais ce soir, pas de nostalgie : son but, célébré sobrement, a lancé une avalanche offensive pour les Sévillans. De plus, les Andalous ont profité des errements défensifs barcelonais, avec des réalisations supplémentaires qui ont scellé le sort de l'équipe de Hansi Flick.
Toutefois, le Barça n'a pas su se montrer à la hauteur. Robert Lewandowski, d'habitude si clinique, a raté un penalty crucial, un moment qui a symbolisé la déroute catalane. Cette défaite, la première en Liga cette saison, relègue Barcelona à la deuxième place, derrière un Real Madrid qui en profite pour creuser l'écart. Les champions en titre, dominateurs jusqu'ici, apparaissent soudain vulnérables, surtout après une série de performances en demi-teinte en Europe.
Pour Sevilla, cette victoire tonitruante sous l'ère Matías Almeyda injecte une bouffée d'air frais dans un début de saison compliqué. Sánchez, avec son expérience et sa malice, s'impose déjà comme un pilier. Mais au-delà du score, ce match pose des questions sur la résilience du Barça face à des adversaires revanchards. Et si cette claque était le signal d'un réveil nécessaire pour les Catalans ?