Dans une course dominée de bout en bout, George Russell a offert à Mercedes une victoire éclatante au Grand Prix de Singapour ce dimanche 5 octobre. Parti en pole position la veille, le Britannique n'a jamais laissé la moindre ouverture à ses rivaux, franchissant la ligne d'arrivée avec plus de dix secondes d'avance sur Max Verstappen. En effet, ce succès, le cinquième de sa carrière, propulse Russell dans le top cinq du classement pilotes, à seulement quelques points de ses concurrents directs.
Derrière lui, Verstappen, sur sa Red Bull, a su limiter les dégâts en se classant deuxième, devançant de justesse Lando Norris et son coéquipier Oscar Piastri chez McLaren. Norris complète le podium, mais c'est bien l'équipe papaye qui sort grande gagnante de cette 18e manche de la saison 2025. McLaren est officiellement sacré champion du monde des constructeurs, un titre tant attendu après des années de disette, grâce à la constance de ses deux pilotes. Piastri, leader du championnat pilotes avec 285 points, voit cependant son avance se resserrer : Verstappen en compte désormais 278, et Norris 265, après cette épreuve nocturne sur le tracé urbain de Marina Bay.
La course elle-même n'a pas connu de grands rebondissements. Russell a géré ses pneus avec maestria, profitant d'une stratégie impeccable pour creuser l'écart dès les premiers tours. De plus, les Mercedes ont démontré une supériorité nette en ligne droite, tandis que les McLaren, bien que rapides, ont peiné en qualifications – Norris partant cinquième. Verstappen, quant à lui, a remonté deux places au départ, mais n'a pu menacer le leader. Chez les Français, Isack Hadjar termine huitième, un résultat honorable mais loin des podiums.
Au classement constructeurs, McLaren totalise 550 points, irrattrapable pour Red Bull à 512. Mercedes grimpe à la troisième place avec 420, devant Ferrari. Toute cette dynamique relance un championnat pilotes encore ouvert à quatre courses de la fin, où chaque point comptera double.
Ce Grand Prix de Singapour, sous les lumières étincelantes, rappelle que la Formule 1 reste un sport imprévisible, où une performance isolée peut redessiner les hiérarchies pour la suite de la saison.
