Dans la nuit de samedi à Las Vegas, au T-Mobile Arena, Merab Dvalishvili a une fois de plus prouvé pourquoi on l'appelle "The Machine". Face à Cory Sandhagen, dans le co-main event de l'UFC 320, le champion bantamweight a dominé de bout en bout, remportant une décision unanime des juges : 49-45, 49-45 et 49-46. Une performance qui n'a surpris personne, mais qui laisse tout de même une impression de machine bien huilée, implacable.
En effet, Dvalishvili a enchaîné les takedowns avec une précision chirurgicale, en réussissant 20 takedowns sur 37 tentatives, un record absolu dans l'histoire de l'UFC. Sandhagen, connu pour son striking technique et sa vitesse, a résisté vaillamment, mais il n'a jamais pu imposer son rythme. Le champion géorgien, avec son cardio inépuisable, a étouffé son adversaire contre la cage, round après round. De plus, un moment clé en troisième reprise où Dvalishvili a failli achever Sandhagen d'un coup puissant, mais l'Américain s'est relevé, évitant le knockout.
Toutefois, ce combat n'était pas qu'une démonstration de force brute. Sandhagen, outsider à +300 dans les cotes, avait promis une stratégie astucieuse pour contrer la pression incessante de Dvalishvili. Il parlait même d'un "chemin vers la victoire" qu'il ne voyait pas pour le champion. Mais sur le papier, ça n'a pas tenu. Dvalishvili porte ainsi son invincibilité à 14 combats consécutifs, et c'est sa troisième défense de titre en 2025 seul – une cadence folle qui le place déjà parmi les grands de la division à 135 livres.
De plus, cette victoire arrive après des défenses contre Umar Nurmagomedov et un rematch avec Sean O'Malley plus tôt cette année. Sandhagen, lui, repart avec une deuxième défaite de haut niveau, après Petr Yan en 2021. En effet, il reste talentueux, mais face à une telle domination, on se demande si la division n'est pas en train de tourner autour de Dvalishvili pour de bon.
Quoi qu'il en soit, avec une possible quatrième défense d'ici la fin de l'année, le champion invite à repenser les hiérarchies en MMA : qui osera vraiment le stopper ?
