La tempête Amy a balayé la moitié nord de la France ce samedi 4 octobre, laissant derrière elle un bilan humain lourd. En effet, un homme de 48 ans est mort noyé au large d'Étretat, en Seine-Maritime, alors qu'il se baignait avec un jeune de 18 ans. Ce dernier a réussi à regagner la rive, mais les secours, impuissants face aux conditions extrêmes, n'ont pu approcher la victime malgré plusieurs tentatives en hélicoptère.
De plus, une seconde victime a été recensée dans l'Aisne, où un automobiliste de 25 ans a péri après la chute d'une branche d'arbre sur son véhicule, emportée par les rafales violentes. La tempête, qualifiée de "bombe météo" par les experts, a frappé durement les côtes normandes et picardes. Météo-France avait placé six départements en vigilance orange pour vents violents, avec des rafales atteignant 120 km/h sur les littoraux de la Manche et des Hauts-de-France.
Toutefois, les impacts se sont faits sentir bien au-delà. À Étretat, site emblématique aux falaises abruptes, les vagues submersion ont rendu la mer impraticable, et les pompiers ont multiplié les interventions pour des arbres déracinés ou des toitures arrachées. En Normandie, la Seine-Maritime est passée brièvement en orange ce matin, tandis que le Pas-de-Calais et la Manche restaient en jaune pour les risques de submersion. La dépression, née des restes de l'ex-ouragan Humberto, a traversé l'Irlande et le Royaume-Uni avant de déborder sur l'Hexagone, provoquant déjà un mort outre-Manche.
Ce soir, vers 19 heures, Météo-France a levé les vigilances orange, signalant une accalmie progressive. Pourtant, les dégâts matériels s'accumulent : perturbations sur les routes, coupures d'électricité locales, et une côte normande marquée par le chaos. En effet, des images impressionnantes circulent, montrant des vagues géantes s'écrasant sur les falaises d'Étretat. De plus, les autorités appellent à la prudence pour les prochains jours, avec un temps encore instable.
Face à ces intempéries précoces dans la saison, on ne peut s'empêcher de se demander si le réchauffement climatique n'amplifie pas ces phénomènes extrêmes, invitant à une vigilance accrue pour l'avenir.