Dans un mouvement inattendu du paysage audiovisuel français, Karine Ferri a officialisé son départ de TF1 ce mois de juillet 2025, marquant la fin d'une collaboration qui aura duré treize années. L'animatrice, connue pour ses apparitions dans The Voice Kids et d'autres émissions phares, avait rejoint la chaîne en 2012, bâtissant une carrière solide au fil des saisons. Mais voilà, après des années de loyaux services, elle a choisi de tourner la page, optant pour un nouveau challenge qui semble promettre plus de liberté.
En effet, Karine Ferri s'apprête à rejoindre le groupe RMC/BFM, sous l'égide du milliardaire Rodolphe Saadé. Plus précisément, elle posera ses valises sur RMC Life, mais aussi RMC Story et RMC Découverte à partir de la rentrée d'octobre. De plus, ce n'est pas seulement une simple migration : l'animatrice de 43 ans va se lancer dans la production de contenus, un domaine qu'elle évoque avec enthousiasme dans ses récentes interviews. "Je vais pouvoir enfin m'épanouir", a-t-elle confié, soulignant un besoin de nouveauté que TF1, selon elle, n'offrait plus assez. Il n'y a pas beaucoup de place pour l'innovation là-bas, paraît-il, et cela pèse dans la balance.
Toutefois, ce départ n'est pas sans soulever quelques interrogations. Chez TF1, où elle animait des formats familiaux avec une aisance reconnue, Ferri laisse un vide que la chaîne devra combler rapidement – peut-être avec une figure montante comme Isabelle Ithurbide, dont les noms circulent déjà. De l'autre côté, RMC lui promet des projets variés : des documentaires qu'elle produira elle-même, et des émissions quotidiennes sur des thèmes comme le lifestyle ou les enquêtes sociétales. Après tout, après treize ans à un rythme effréné, ce virage vers plus d'autonomie pourrait bien revitaliser sa carrière, même si le public reste à conquérir sur ces chaînes plus axées info et déco.
Encore une fois, ce genre de transfert illustre les tensions du marché télévisuel, où les talents cherchent à diversifier leurs horizons. Reste à voir si cette décision paiera pour Karine Ferri, ou si la nostalgie de TF1 l'emportera un jour.