Dans un Aimé-Giral fidèle à sa réputation bouillante, l'Union sportive arlequins perpignanais a une nouvelle fois déçu son public ce samedi 4 octobre. Face au Stade Français, l'USAP s'incline 11-28 lors de la cinquième journée de Top 14, confirmant une série noire qui compte désormais cinq défaites consécutives. En effet, les Parisiens, solides et opportunistes, ont su profiter des erreurs catalanes pour s'imposer logiquement.
Le match a démarré sur les chapeaux de roues pour les visiteurs. Dès les premières minutes, le Stade Français impose son rythme, marquant un essai rapide qui met la défense perpignanaise sous pression. Le score de 0-14 à la mi-temps reflète bien cette domination, avec une mêlée parisienne intraitable et des ballons portés qui font craquer les locaux. Perpignan, de son côté, peine à trouver de la fluidité, ses avants trop isolés et son attaque stérile. Toutefois, en seconde période, un sursaut d'orgueil permet à l'USAP de réduire l'écart grâce à des pénalités précises, mais cela reste insuffisant face à la machine bien huilée adverse.
De plus, cette défaite n'est pas anodine. L'USAP, déjà lanterne rouge du championnat, voit son sort s'assombrir. Les supporters, impatients, commencent à murmurer leur mécontentement, et la direction du club devra rapidement réagir. Le Stade Français, lui, grimpe au classement avec cette précieuse victoire à l'extérieur, confirmant son redressement après un début de saison mitigé. En effet, des individualités comme les trois-quarts parisiens ont brillé, scorant deux essais décisifs en fin de match.
Malgré tout, Perpignan a montré des éclairs, notamment dans les rucks où son capitaine a lutté avec acharnement. Mais ces miettes ne suffisent pas à masquer les failles structurelles. Avec seulement 11 points inscrits, l'USAP pose de sérieuses questions sur sa stratégie. Le rugby, impitoyable, ne pardonne pas les faux pas répétés, et cette nouvelle contre-performance pourrait marquer un tournant dans la saison catalane.
Au final, ce revers invite à s'interroger sur l'avenir de l'USAP : une réaction est-elle encore possible, ou cette spirale négative va-t-elle perdurer ?
