Le choc tant attendu entre Galatasaray et Beşiktaş s'est tenu ce samedi soir à Rams Park, dans une atmosphère électrique typique des derbies stambouliotes. En effet, cette rencontre de la Süper Lig, programmée à 17h00 locales, a réuni des milliers de supporters, malgré les mesures de sécurité renforcées après les incidents des saisons passées. Galatasaray, leader incontesté du championnat avec sept victoires en autant de matchs, abordait ce duel avec une confiance palpable, boostée par son parcours impeccable en Ligue des champions.
De l'autre côté, Beşiktaş, en quête de rachat après une défaite cuisante la semaine dernière face à Fenerbahçe, misait sur l'expérience de ses cadres pour contrer l'attaque fulgurante des Lions. Le milieu de terrain de Galatasaray, dominé par des joueurs comme Yunus Akgün et Kerem Aktürkoğlu, a rapidement imposé son rythme, forçant Beşiktaş à reculer. Pourtant, les Aigles noires n'ont pas démérité, avec un pressing haut qui a donné des sueurs froides aux défenseurs adverses dès les premières minutes.
Toutefois, la pression était immense sur les deux camps. En effet, ce match n'est pas seulement une affaire de points – il s'agit d'honneur, de suprématie sur la ville. Les statistiques avant coup indiquaient une domination récente de Galatasaray, victorieux 2-1 lors de leur dernière confrontation en octobre 2024, mais Beşiktaş reste un adversaire redoutable, invaincu à l'extérieur cette saison. De plus, les blessures en cascade chez les visiteurs, notamment l'absence de leur attaquant vedette, ont pesé dans la balance, rendant l'enjeu encore plus critique.
Alors que le score penchait légèrement en faveur des hôtes à la mi-temps, avec un but précoce de Victor Osimhen, la seconde période promettait des rebondissements. Beşiktaş a égalisé sur une contre-attaque fulgurante, mais Galatasaray a repris l'avantage, confirmant sa forme du moment. Au final, une victoire 2-1 pour les Cimbom, qui creusent l'écart en tête du classement.
Ce derby, comme toujours, laisse des traces : tensions dans les gradins, débats enflammés sur les arbitres. Et si cette rivalité éternelle rappelait que le football turc, au-delà des scores, est avant tout une passion viscérale ?