Macron et Brigitte, invités d'honneur à l'intronisation de Guillaume de Luxembourg

Macron et Brigitte, invités d'honneur à l'intronisation de Guillaume de Luxembourg

Ce vendredi 3 octobre, le Luxembourg a vécu un moment historique avec l'abdication du grand-duc Henri après vingt-cinq ans de règne. Son fils aîné, Guillaume, a prêté serment devant la Chambre des députés, devenant ainsi Guillaume V, aux côtés de son épouse Stéphanie de Lannoy. Parmi les dignitaires invités, Emmanuel et Brigitte Macron se sont imposés comme figures centrales, soulignant les liens étroits entre Paris et le petit duché.

En effet, le couple présidentiel français est arrivé en matinée, juste après une escale en Allemagne pour commémorer la réunification. Emmanuel Macron, en frac impeccable, a serré la main du nouveau souverain, tandis que Brigitte, dans une robe fourreau bordeaux signée Louis Vuitton ornée de sequins argentés, attirait tous les regards. De plus, les sourires complices entre les deux couples n'ont pas manqué de marquer les esprits, rappelant les amitiés forgées au fil des ans avec Henri et Maria Teresa.

Toutefois, la journée n'a pas été qu'officielle. Le soir, un dîner de gala au palais grand-ducal a réuni cent trente convives, dont les rois Philippe et Mathilde de Belgique, et Willem-Alexander des Pays-Bas. Le menu, concocté par les chefs de la maison grand-ducale, proposait un tartare de bar et langoustines en entrée, suivi d'un plat mêlant terroir local et touches contemporaines. Emmanuel Macron, assis près de Stéphanie, a échangé sur les défis européens, dans une atmosphère feutrée mais chargée de symboles.

Les Macron, présents depuis l'annonce de l'événement en septembre, incarnent une diplomatie française qui mise sur les relations personnelles. Brigitte Macron, avec son carré court sophistiqué, a même marqué par une élégance discrète, contrastant avec le faste des tiares royales. De fait, cette visite renforce les alliances au cœur de l'Union européenne, alors que Guillaume V, âgé de quarante-deux ans, entame un règne prometteur.

En fin de compte, ces instants protocolaires posent la question de l'avenir des monarchies constitutionnelles face aux turbulences géopolitiques.

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