Dans un Vitality Stadium en ébullition, Bournemouth a renversé Fulham vendredi soir lors d'un match de Premier League haletant, s'imposant 3-1 grâce à une seconde mi-temps étincelante. Les Cherries, menés au score après un but précoce d'Emile Smith Rowe pour Fulham, ont su rebondir avec panache, propulsés par la forme étourdissante d'Antoine Semenyo. Ce Ghanéen de 25 ans, en pleine ascension, a inscrit un doublé décisif en fin de rencontre, scellant une victoire qui place Bournemouth à la deuxième place du championnat, à seulement quelques points du leader.
En effet, le match a démarré sur les chapeaux de roues pour les Cottagers, qui semblaient partis pour dominer. Smith Rowe, servi idéalement, a ouvert le score dès la 20e minute, profitant d'une défense bournemouthienne encore hésitante. Toutefois, les hommes d'Andoni Iraola n'ont pas paniqué. Au contraire, ils ont accéléré après la pause, avec un Justin Kluivert inspiré qui a égalisé d'un tir somptueux à la 70e minute, une frappe enroulée qui a laissé le gardien adverse sans réaction. De plus, Semenyo, déjà auteur d'une saison prolifique avec cinq buts avant ce duel, a pris les commandes. Son premier but, à la 85e, un slalom dribbleur suivi d'une frappe clinique, a renversé la vapeur. Et pour enfoncer le clou dans les arrêts de jeu, il a doublé la mise d'une volée magistrale, célébrée par un stade en liesse.
Cette performance de Semenyo n'est pas anodine. Deux buts en sept minutes, et voilà Bournemouth qui enchaîne un troisième succès consécutif, confirmant leur ambition européenne. Fulham, de son côté, paie cash ses errements défensifs : malgré un début prometteur, Marco Silva doit regretter cette rechute, la troisième défaite en cinq matchs. Les Londoniens glissent ainsi dans le ventre mou du classement, à la onzième place, loin de leurs prétentions initiales.
En somme, ce choc entre deux formations mid-table vire au festival pour les locaux, soulignant la résilience d'une équipe en pleine maturité. Mais au-delà des trois points, cette victoire interroge : Bournemouth peut-il tenir ce rythme effréné jusqu'à la fin de la saison ?