Le circuit de Mandalika en Indonésie accueille ce week-end le Grand Prix MotoGP, une étape décisive dans une saison qui s'achève sur des notes tendues. Du 3 au 5 octobre, les pilotes se disputent des points précieux sous un soleil tropical, mais avec un décalage horaire qui complique les choses pour les fans européens. En effet, les sessions démarrent aux aurores en France, obligeant à des veilles nocturnes ou des réveils matinaux.
Le programme s'est ouvert vendredi avec les essais libres. Pour la catégorie reine, les MotoGP ont roulé de 3h à 4h30 et de 7h à 8h30, heure française, permettant à des favoris comme Francesco Bagnaia de tester les réglages sur cette piste technique et venteuse. De plus, les Moto2 et Moto3 ont suivi un rythme similaire, avec des chutes signalées dès le matin – rien de grave, mais un rappel des risques inhérents à Mandalika, ce circuit encore jeune et imprévisible.
Aujourd'hui, samedi, les qualifications éclatent à partir de 8h pour les MotoGP, promettant des tours chronométrés haletants. La sprint race suivra en soirée, vers 15h, où les enjeux montent d'un cran : avec le titre encore en suspens, des pilotes comme Marc Márquez pourraient creuser l'écart. Toute fois, les conditions météo, humides par intermittence, ajoutent une couche d'incertitude – on se souvient des éditions passées marquées par la pluie.
Dimanche, la grande course MotoGP partira à 9h, diffusée en direct sur Canal+ pour les téléspectateurs français. Les actualités récentes pointent vers une bataille acharnée en tête du classement, où Ducati domine mais affronte une résistance croissante de KTM et Aprilia. En effet, après les tests de Buriram, l'Indonésie pourrait bien couronner un champion ou relancer le suspense.
Ce Grand Prix, au-delà des chronos, interroge sur l'avenir du MotoGP en Asie du Sud-Est, avec ses circuits ambitieux mais parfois controversés.