Hier soir, Arte a diffusé le dernier épisode inédit de la série Maître Conti, intitulé Le fils perdu, qui met en scène l'avocate hambourgeoise Anna Conti, interprétée par la talentueuse Désirée Nosbusch. Ce téléfilm allemand de 90 minutes, réalisé par Nathan Nill, plonge dans un drame judiciaire où la compassion se heurte à la dure réalité des preuves. En effet, l'histoire suit Friedrich Klopfer, un père mourant d'une maladie incurable, déterminé à innocenter son fils Falk, emprisonné depuis neuf ans pour un meurtre qu'il n'aurait pas commis.
Désirée Nosbusch, connue pour ses rôles intenses dans des productions germaniques, incarne une Anna Conti sceptique au départ, mais vite émue par la détresse de Klopfer. Aidée de son assistant Carlo, elle exhume des incohérences dans l'enquête initiale. De plus, le fils, Falk, clame sa culpabilité avec une véhémence troublante, ce qui ajoute une couche de mystère à l'intrigue. Le casting inclut aussi Maximilian Mundt et Michael Wittenborn, renforçant l'atmosphère tendue d'un système judiciaire impitoyable.
Ce nouvel opus s'inscrit dans une collection policière qui gagne en popularité sur Arte, avec des thèmes récurrents comme la quête de justice et les failles humaines. Toutefois, on peut regretter que le rythme, par moments un peu inégal, ne maintienne pas toujours la tension jusqu'au bout. La diffusion a attiré un public fidèle, habitué aux polars sombres et réalistes de la chaîne, et les critiques soulignent déjà la performance nuancée de Nosbusch, qui porte l'ensemble sur ses épaules.
En somme, Le fils perdu rappelle que derrière chaque affaire se cache une famille brisée. Et si, dans la fiction comme dans la vie, la vérité était plus fragile qu'on ne le pense ?