La France se prépare à un week-end agité avec l'arrivée de la tempête Amy, qui déferle depuis les Îles Britanniques. Ce samedi 4 octobre, 55 départements sont placés en vigilance pour des vents forts, selon les dernières alertes météo. En effet, cette dépression, qualifiée de "bombe météorologique" par les experts, a déjà touché l'Irlande et l'Écosse avec des rafales dépassant les 130 km/h. Ici, on s'attend à des coups de vent qui pourraient compliquer la vie quotidienne, surtout dans le nord-ouest.
De la Normandie aux Hauts-de-France, en passant par la Bretagne, les rafales pourraient atteindre plus de 100 km/h sur les côtes, avec des pointes à 110 km/h en mer. De plus, des pluies abondantes sont prévues, risquant de causer des inondations locales. Météo-France a émis des bulletins orange pour le vent violent dans plusieurs secteurs, tandis que l'Essonne et les Alpes-Maritimes sont en jaune pour des précautions. Toute cette agitation vient dans le sillage de l'ex-ouragan Humberto, qui a boosté la puissance de cette tempête. On parle d'une pression atmosphérique en chute libre, ce qui rend le phénomène particulièrement impressionnant.
Les impacts se font déjà sentir : perturbations des transports en commun, fermetures de ports et recommandations de prudence pour les automobilistes. En Normandie, par exemple, des orages pourraient s'ajouter au tableau, arrachant toitures et déracinant arbres, comme on l'a vu récemment ailleurs. Toutefois, les autorités rappellent que la situation reste gérable si on respecte les consignes. C'est un rappel brutal que l'automne peut virer au chaos météo, après des semaines de calme relatif.
Face à ces événements de plus en plus intenses, on se demande si nos infrastructures tiendront le rythme des caprices du climat.
