Laure Pester, plus connue sous le nom de Lorie, signe un retour remarqué sur la scène musicale française. À 43 ans, l'icône des années 2000, qui avait conquis des millions de fans avec des tubes comme "Près de moi" ou "Je serai (ta meilleure amie)", annonce une série de concerts pour fêter ses 20 ans de carrière. En effet, le 29 novembre 2025, elle investira le Trianon à Paris pour une soirée qualifiée d'inoubliable par l'artiste elle-même.
Cette nouvelle n'est pas venue par hasard. Lorie, qui a vendu plus de 8 millions d'albums depuis ses débuts en 2001, avait mis en pause sa production musicale pendant près de dix ans. De plus, elle s'était tournée vers la comédie, apparaissant dans des séries comme Demain nous appartient ou même dans des productions américaines telles que The Young and the Restless. Toutefois, cette période de silence relatif sur le front des hits pop n'a pas effacé son aura nostalgique auprès d'une génération entière.
Le buzz autour de ce come-back est fulgurant. Les 35 000 billets pour la tournée initiale, baptisée "Lorie Party", se sont écoulés en à peine dix minutes lors de leur mise en vente le 1er décembre dernier. En effet, cela a permis à Lorie de compléter son calendrier un an à l'avance, avec pas moins de 22 dates prévues dès 2025. Et déjà, des rumeurs circulent sur une extension aux Zénith en 2026, signe que l'engouement ne faiblit pas. L'artiste, qui a aussi lutté publiquement contre l'endométriose, semble prête à réinvestir pleinement la musique, mêlant tubes revisités et énergie intacte.
Malgré ces succès annoncés, on ne peut s'empêcher de noter une certaine prudence dans son parcours récent, marqué par des déceptions passées qu'elle a évoquées avec franchise. De plus, ce retour pose la question de l'évolution d'une carrière née dans l'effervescence teen-pop. Reste à voir si cette Lorie Party saura captiver au-delà de la nostalgie pure.
Au final, ce revival soulève une interrogation plus large : dans un paysage musical saturé, les retours triomphaux comme celui de Lorie peuvent-ils vraiment redéfinir un héritage, ou ne font-ils qu'effleurer la mémoire collective ?