La tempête Amy s'annonce comme un événement majeur pour l'Europe, et la France n'y échappera pas. Née dans le sillage de l'ancien ouragan Humberto, cette dépression explosive, qualifiée de "bombe météorologique" par les experts, va balayer les îles Britanniques dès ce vendredi 3 octobre, avant de déborder sur l'Hexagone. En effet, après une semaine de calme anticyclonique, le temps se retourne brutalement, avec un front froid qui pousse les nuages et le vent vers nos côtes.
Ce samedi 4 octobre, 55 départements sont placés en vigilance pour des vents violents, selon les dernières annonces de Météo-France. Dans le nord-ouest, particulièrement en Bretagne et en Normandie, les rafales pourraient atteindre 100 km/h en plaine, et jusqu'à 130 km/h sur les côtes exposées. De plus, des pluies abondantes sont prévues, avec des cumuls pouvant dépasser 50 mm en quelques heures dans certaines régions comme la Seine-Maritime. Toute cette agitation est due à la trajectoire rapide de la tempête, qui se creuse à une vitesse impressionnante au large de l'Irlande.
Les impacts ne se limitent pas au vent et à la pluie ; on parle déjà d'alertes pour des orages isolés et une mer démontée, ce qui pourrait compliquer la navigation en Manche. En Bretagne, par exemple, les départements du Finistère au Morbihan sont concernés, avec des risques de chutes d'arbres ou de coupures de courant. Toutefois, les autorités rappellent que, comparée à d'autres tempêtes passées, Amy reste gérable si les précautions sont prises. Les pompiers et les services d'urgence sont en alerte, et il est conseillé d'éviter les zones côtières.
De fait, cette première grande tempête de la saison marque un tournant météo pour l'automne. On se demande si ce front froid n'annonce pas une série d'épisodes plus rudes, invitant chacun à mieux se préparer face à ces caprices du climat.