La tempête Amy, née dans le sillage de l’ancien ouragan Humberto, s’annonce comme une première offensive majeure de la saison hivernale en Europe. Ce vendredi 3 octobre, alors que les îles Britanniques font face à des rafales atteignant 150 km/h, la France n’échappe pas aux contrecoups de cette dépression explosive. En effet, un front froid progresse rapidement depuis l’Atlantique, apportant pluies abondantes et vents soutenus sur le nord-ouest du pays.
De plus, Météo-France a placé en vigilance plusieurs départements, avec pas moins de 39 concernés par des coups de vent. Les régions comme la Bretagne et la Normandie devraient subir les assauts les plus intenses : des rafales de 70 à 80 km/h près de la Manche, et jusqu’à 110 km/h en rafales localisées. Cette perturbation, qualifiée de « bombe météorologique » par les experts, marque un virage brutal après une semaine anticyclonique plutôt clémente. Les averses torrentielles risquent de compliquer les déplacements, et les autorités appellent à la prudence, surtout en bord de mer où les digues pourraient être fermées, comme au Havre dès cet après-midi.
Toutefois, l’impact reste plus modéré qu’au Royaume-Uni, où l’Écosse et l’Irlande subissent déjà des dégâts notables : toitures arrachées, arbres déracinés, et même une interruption des transports. En France, le front froid s’étend vers l’est, promettant des pluies modérées sur une large moitié nord-ouest ce samedi 4 octobre. On prévoit entre 15 et 30 mm de précipitations en Bretagne, ce qui pourrait soulager les sols secs mais alerter les zones inondables. De plus, le vent se renforce cette nuit, avec des pointes qui pourraient surprendre les automobilistes.
En somme, Amy rappelle que l’automne s’installe avec force, balayant les illusions d’un été prolongé. Reste à observer si cette agitation météo préfigure une saison plus rude que prévu.
