La saga Call of Duty s'apprête à accueillir un nouveau chapitre avec Black Ops 7, développé par Treyarch et Raven Software. Prévu pour le 14 novembre sur consoles et PC, ce titre promet de replonger les joueurs dans un univers futuriste en 2035, dix ans après les événements de Black Ops II. En effet, les studios ont mis l'accent sur une expérience qui se veut fidèle à l'esprit originel de la série, après des critiques récentes sur une dérive vers des éléments trop fantaisistes.
De plus, la beta ouverte a démarré ce 2 octobre, permettant à des millions de fans de tester le multijoueur dès maintenant. On y découvre des cartes inédites, un arsenal modernisé avec des armes high-tech, et un système de perks hybrides qui mélange tactique et action brute. Toutefois, les premiers retours soulignent déjà quelques ajustements nécessaires, comme un équilibrage des scorestreaks qui semble encore perfectible. Les développeurs, conscients de ces retours, promettent des patchs rapides pour affiner l'expérience avant le lancement.
En parallèle, le mode Zombies fait peau neuve avec Ashes of the Damned, une carte de lancement qui introduit de nouveaux ennemis, des wonder weapons délirantes et même un véhicule blindé. La campagne coopérative, elle, explore des intrigues d'espionnage dans un monde au bord du chaos, avec David Mason de retour à la tête d'une équipe d'agents. C'est là que Black Ops 7 se distingue, en visant un équilibre entre immersion narrative et frénésie multijoueur, sans les excès des opus précédents.
Mais au-delà des nouveautés techniques, ce Black Ops 7 arrive dans un contexte où la concurrence est rude, avec des joueurs lassés par les microtransactions récurrentes. Les précommandes sont déjà ouvertes, incluant des éditions Vault avec opérateurs exclusifs, pourtant critiquées pour leur prix élevé. De fait, Treyarch semble parier sur un retour à l'essentiel pour raviver la flamme.
Face à ces évolutions, on se demande si ce septième Black Ops saura vraiment reconquérir un public exigeant, ou si les habitudes de l'industrie prévaudront une fois de plus.
