Alors que l'automne s'installe, Activision frappe fort avec Call of Duty: Black Ops 7, dont la sortie est fixée au 14 novembre prochain. Développé par Treyarch et Raven Software, ce nouvel opus promet de ramener les fans dans un futur sombre, dix ans après les événements de Black Ops II. En effet, l'histoire se déroule en 2035, avec une équipe d'agents menée par David Mason, dans un mélange de solo et de co-op qui devrait ravir les habitués de la série.
De plus, le multiplayer s'annonce comme un retour aux sources, avec des maps immersives et un arsenal high-tech. Les développeurs insistent sur une expérience viscérale, loin des dérives fantaisistes des épisodes récents. Toutefois, on note déjà quelques critiques sur la monétisation persistante, avec des opérateurs et skins issus de Black Ops 6 qui migrent directement. La beta ouverte, lancée hier sur toutes les plateformes, permet déjà à des millions de joueurs de tester les nouveautés : modes hybrides, perks revisités et un système Overclock qui booste les armes de manière inattendue.
En Zombies, c'est l'effervescence totale. La map de lancement, Ashes of the Damned, introduit des wonder weapons folles et un mode Cursed chaotique, sans oublier le retour de Dead Ops Arcade. Treyarch parle d'un spiritual successor à Black Ops 2, mais on se demande si cette ambition tiendra face à la concurrence féroce des shooters actuels. L'événement Call of Duty Next, fin septembre, a levé le voile sur ces éléments, confirmant l'intégration avec Warzone et une progression prestige affinée.
Précommandes disponibles depuis l'été, le jeu vise les consoles et PC avec une Vault Edition qui tease des bonus exclusifs. De fait, les estimations tablent sur plus de 20 millions de ventes au lancement, fidèle à la machine bien huilée d'Activision. Mais au-delà des chiffres, Black Ops 7 interroge : la série saura-t-elle innover vraiment dans un paysage saturé, ou se contentera-t-elle de recycler ses formules éprouvées ?