Isabelle Morini-Bosc : un anniversaire teinté d'humour e...

À 69 ans, Isabelle Morini-Bosc fête son anniversaire ce 1er octobre, mais l'occasion, sur le plateau de Tout beau, tout neuf, n'a pas manqué de rappeler les vicissitudes de sa vie récente. La journaliste, pilier des chroniques télévisuelles chez RTL et chroniqueuse historique de Touche pas à mon poste, a vu l'année 2025 marquée par des épreuves personnelles intenses. En mars, elle perdait son mari Alain, après des années de complicité discrète mais solide. De plus, en juillet, c'est sa mère qui s'éteignait, laissant la sexagénaire orpheline de ses deux parents en l'espace de quelques mois.

En effet, ces deuils ont pesé lourd sur son moral, comme elle l'a confié lors d'apparitions émouvantes sur les plateaux. Pourtant, Isabelle Morini-Bosc, avec ce mélange de résilience et de professionnalisme qui la caractérise, reprend du service sans faiblir. Lors de son anniversaire, l'ambiance festive a vite tourné à l'ironie lorsqu'un chroniqueur, Damien Canivez, a lancé une pique sur son âge : "elle a connu le Crétacé". Une boutade qui a provoqué un éclat de rire général, mais qui souligne, non sans une pointe de maladresse, la longévité de la personnalité médiatique, active depuis les années 90 dans la presse écrite et radiophonique.

Toutefois, derrière l'humour, on perçoit les cicatrices. La veuve d'Alain, mariée depuis plus de quarante ans, a évoqué récemment ce qui lui manque le plus : ces moments simples du quotidien, loin des caméras. Sa carrière, riche de collaborations avec GEO, VSD ou encore TV Magazine, semble lui offrir un refuge. De plus, ses interventions percutantes sur l'actualité des médias, souvent tranchées, rappellent qu'elle n'a rien perdu de son mordant. En plateau, elle alterne entre analyses sérieuses et anecdotes personnelles, maintenant ainsi un équilibre précaire.

Isabelle Morini-Bosc incarne cette génération de journalistes qui traversent les tempêtes sans se laisser submerger. Mais au-delà des lumières, que reste-t-il quand les proches s'effacent un à un ? Une question qui, sans doute, hante plus d'un parcours public.